COMMUNIQUÉ
Montréal, le 18 juin 2020 – Le CQDM s’associe à la Société canadienne du cancer (SCC), à la Fondation cancer du sein du Québec (FCSQ), à la Fondation Armand-Frappier, au Réseau canadien de la glycomique (GlycoNet) ainsi qu’à Zymeworks et à Pfizer dans le cadre d’une entente de financement de 1,15 M$. Ce montant permettra au professeur Yves St-Pierre et ses collègues, les professeurs David Chatenet et Nicolas Doucet, de faire progresser leurs travaux portant sur un nouveau traitement pour vaincre le cancer du sein à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Grâce à ces fonds, ils pourront développer leur technologie permettant d’inhiber spécifiquement l’action des galectines, une classe de protéines aux propriétés immunosuppressives. Celles-ci s’avèrent surexprimées dans les cellules cancéreuses, favorisant ainsi le développement de plusieurs cancers tel que le cancer du sein triple négatif, une forme particulièrement agressive de cancer pour lequel il existe peu d’options thérapeutiques. Ce projet jettera les bases d’une nouvelle génération d’immunothérapies contre le cancer et bénéficiera de l’expertise de membres du consortium biopharmaceutique du CQDM, soit Zymeworks et Pfizer, tous deux actifs dans le domaine de l’immuno-oncologie.
Le financement de ce projet est rendu possible grâce à une contribution de plus de 538 000 $ du ministère de l’Économie et de l’Innovation du gouvernement du Québec.
« Cette initiative met en lumière les retombées positives du maillage entre le milieu de la recherche et l’industrie pharmaceutique, notamment sur le traitement du cancer. Elle s’annonce en effet prometteuse pour l’avancement des travaux en la matière et pour l’avenir des patients, bien entendu. Le gouvernement du Québec appuie donc fièrement cette nouvelle collaboration entreprises-chercheurs, fondée sur le transfert de connaissances et l’appropriation de technologies », souligne Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable de la région de Lanaudière.
« Nous sommes heureux de cet appui qui fait suite à plusieurs années de recherche sur de nouveaux traitements contre ce type de cancer du sein, confie le professeur Yves St-Pierre. Le succès de ce programme repose sur une approche multidisciplinaire avec une seule idée en tête : ajouter de nouveaux outils à l’arsenal du clinicien pour augmenter les chances de succès pour vaincre ce type de cancer. »
« Je me réjouis de cette collaboration entre six organisations très différentes qui unissent leurs forces pour une cause commune. C’est la preuve qu’en travaillant ensemble, nous pouvons créer un effet de levier qui fait progresser la recherche. Aussi, je suis enchantée de travailler avec Zymeworks, un nouveau membre du CQDM, et la pharmaceutique Pfizer, l’un des trois membres fondateurs du CQDM », déclare Diane Gosselin, présidente et directrice générale du CQDM.
« Nous sommes ravis de cette collaboration avec le professeur St-Pierre et le CQDM, qui est alignée avec les stratégies de Zymeworks en matière de recherche et développement, et de partenariat afin d’investir dans l’innovation scientifique à fort impact ayant le potentiel d’élargir notre portefeuille de développement clinique, mentionne Tony Polverino, vice-président exécutif — développement précoce et chef de la direction scientifique de Zymeworks. Nous sommes impatients de faire progresser ce projet qui s’appuie sur nos forces collectives. Il s’agit d’importants travaux d’immuno-oncologie menant vers d’éventuelles immunothérapies contre le cancer de nouvelle génération qui pourront profiter aux personnes atteintes ».
« Chez Pfizer, nous mettons à profit la science et nos ressources mondiales afin d’améliorer la santé et le bien-être des Canadiens à toutes les étapes de leur vie. Le cancer du sein demeure un domaine important, avec des besoins encore non comblés sur le plan médical. Nous sommes heureux de pouvoir appuyer le projet de recherche en immunothérapie du professeur St-Pierre et d’ainsi contribuer au développement du secteur dynamique des sciences de la vie au Québec », explique le Dr Vratislav Hadrava, vice-président, affaires médicales chez Pfizer Canada.
« C’est l’un des premiers projets que GlycoNet cofinance avec CQDM et ses partenaires industriels. Je suis ravie de voir progresser ce projet grâce à cette collaboration permettant un investissement important pour faire avancer la recherche de nouveaux traitements pour le cancer du sein », commente Elizabeth Nanak, directrice exécutive de GlycoNet.
« Le cancer du sein demeure le type de cancer le plus répandu chez les femmes au pays, d’où l’importance de financer la recherche dans ce domaine. Le partenariat de recherche entre la Société canadienne du cancer, la Fondation du cancer du sein du Québec, le CQDM et plusieurs autres partenaires confirme notre leadership et notre volonté de sauver davantage de vies », déclare Denis Lalonde, Vice-président principal Québec et Canada français. « Notre but est de subventionner les projets les plus prometteurs et les plus porteurs d’espoir. Les travaux du professeur Yves St-Pierre de l’INRS aideront plusieurs Québécoises touchées par un type de cancer du sein difficile à traiter et pour lequel il existe peu de traitements efficaces. Notre signature La vie est plus grande que le cancer prend tout son sens avec l’annonce de ce projet. »
« C’est pour nous une grande fierté de travailler de concert avec toutes ces institutions reconnues qui partagent une vision commune ; augmenter le taux de survie et améliorer la qualité de vie des personnes touchées par le cancer du sein. Cette dynamique collaborative permet beaucoup plus de financement en cancer du sein, toujours avec l’objectif de rendre accessible plus rapidement l’innovation scientifique, technologique et médicale au bénéfice et dans le plus grand respect des patients », mentionne Karine-Iseult Ippersiel, présidente-directrice générale de la Fondation cancer du sein du Québec.
« La Fondation Armand-Frappier, dont la mission est de soutenir la recherche en santé publique, est fière de s’associer à six autres partenaires pour le financement d’un projet de recherche innovateur en immunothérapie contre le cancer du sein. Ce projet multidisciplinaire est mené par trois équipes du Centre Armand-Frappier Santé Biotechnologie de l’INRS. Cette initiative est le fruit d’une collaboration exemplaire et d’un partage de vision entre le gouvernement du Québec, des partenaires de l’industrie et d’organismes dédiés à la lutte contre le cancer du sein », note Maral Tersakian, directrice générale de la Fondation Armand-Frappier.
À propos du CQDM
Le CQDM est un consortium de recherche biopharmaceutique fondé en 2008 qui a pour mission de financer le développement de technologies novatrices destinées à accélérer la découverte et la mise au point de médicaments et de vaccins. Notre modèle d’affaires privilégie une approche collaborative où les grandes entreprises pharmaceutiques mondiales, les sociétés de biotechnologie canadiennes, ainsi que les gouvernements du Québec et du Canada se partagent les coûts de la recherche. Ce levier financier permet au CQDM de réduire les risques liés à la recherche précoce dans le domaine biopharmaceutique. C’est ainsi que le CQDM comble les besoins en matière de financement de l’innovation dans les réseaux universitaires et privés, particulièrement aux stades précoces de la recherche. Le CQDM bénéficie des contributions du ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI) du Gouvernement du Québec, de grandes sociétés pharmaceutiques et du Gouvernement du Canada par le truchement du Programme des réseaux de centres d’excellence dirigés par l’entreprise [RCE-E]. Renseignements: https://cqdm.org/fr.
Source :
Diane Gosselin Ph. D., MBA, ASC
CQDM
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